Domaine du Centaure
480, Rte du Mandement
1283 Dardagny
Les coups de coeur du domaine du Centaure
Les Danaïdes
Vin blanc
Cépage : chasselas
Arômes : sec, frais, léger
Elles ont été cataloguées dans la mythologie comme les remplisseuses de tonneaux percés. Mais quel était donc ce liquide que les Danaïdes versaient sans fin dans les jarres ? Le chasselas bien évidemment !
Ce cépage est le plus répandu dans notre pays. Frais et léger, il est le vin idéal des apéritifs.
Et quand on sait que les Danaïdes sont une fratrie composées de 50 sœurs, on comprend mieux pourquoi le tonneau était toujours vide à l’heure de l’apéro.
Le Légende
Vin rouge
Cépage : garanoir
Arômes : Tanniques, épicés, boisés
Un vin qui ne fait pas dans la demi-mesure et puisque « Légende » est le nom que le vigneron a donné à ce vin, gageons que ce breuvage restera dans les mémoires collectives comme dans vos meilleurs souvenirs gustatifs.
C’est un cépage Garanoir issu d’un clône du Gamaret, donc typique du terroir genevois.
Ce vin riche en couleur et en tannin est apte à un certain vieillissement ; alors n’hésitez pas à en planquer quelques bouteilles au fond de la commode du salon. Alzheimer fera le reste !
Les Compagnons de Vénus
Vin mousseux blanc méthode champenoise
Cépage :
Arômes : Fruités, rafraîchissants
Aaaah, les compagnons de Vénus…
Mais on voudrait toutes et tous accompagner la belle Vénus perchée seule en haut de son mont.
Alex, Giulia, Yannis, Loulou, Milo…et j’en oublie encore.
Alors santé à tout·e·s !
Le QUIZZ avec Julien
Visite au domaine le 18 novembre 2020: Interview de Julien Ramu
Présente-toi, s’il-te-plaît !
Julien Ramu, domaine du Centaure. Je suis l’ouvrier de Claude Ramu, qui est mon papa, depuis 2005. Je m’occupe des vignes l’été, et du vin à la cave durant l’hiver.
Pourquoi avoir choisi le métier de vigneron ?
Parce que c’est une chance d’être né là-dedans. Au début on ne s’en rend pas compte parce qu’on y est né, mais en grandissant je me suis rendu compte que c’était une chance et qu’il fallait continuer cette aventure.
Du coup le vin c’est une histoire de famille ?
C’est une histoire de famille, c’est presque l’histoire du village aussi. Au début, on ne faisait pas de vin ; mes ancêtres faisaient de l’élevage, et il y a environ 150 ans on s’est lancés dans le vin. Aujourd’hui on ne regrette pas ce choix, parce que ça marche assez bien et c’est moins dur que d’élever des bêtes toute l’année
Qu’est-ce qui caractérise le domaine du Centaure ?
Je pense que c’est l’ambiance familiale : quand les clients viennent chez nous, ma maman les reçoit ici à la cave, elle est très festive. Je pense que c’est quelque chose que les clients apprécient.
T’es plutôt vins valaisans ou vins genevois ?
Euh… J’ose pas le dire ! (rires) J’aime bien les vins du Valais, j’aime beaucoup les vins du Valais…
Le monde viticole genevois s’est dynamisé ces vingt dernières années, pour quelles raisons ?
À la jeunesse, qui a fait des études et qui est revenue dans le canton. Peut-être aussi qu’on n’a pas le même goût entre ma génération (née dans les années 80) et celle de mes parents (née dans les 50), sans parler des jeunes qui sont revenus travailler dans les domaines genevois… Il y a eu aussi des lois qui ont fait que le vin s’est bien amélioré, parce qu’à l’époque les producteurs de raisin étaient payés au kilo de raisin produit, et après l’entrée en vigueur de nouvelles lois, la qualité du raisin, puis du vin, s’est beaucoup améliorée.
T’es plutôt pinot ou gamay ?
Pinot noir, je pense. Mais j’aime bien les deux. Mais plutôt pinot noir, si j’ai le choix. Enfin, je goûterais les deux s’il y a le choix ! (rires)
Une petite histoire que tu aimerais ajouter ?
Pfff… Il y en a trop pour choisir ! La vie est une histoire ! (rires)
Et comment vous vivez la situation sanitaire ?
Durement, bien sûr, comme beaucoup de monde. Ça fait déjà quelques années que le marché du vin en Suisse ne se porte pas super bien. Je pense que le chemin de la “décroissance”, en tout cas pour nous, a été une option déjà avant le covid, et maintenant c’est sûr qu’on va rester sur cette voie. On a moins d’hectares, on travaille un peu moins, et on a moins de monde qui travaille chez nous aussi, pour avoir moins de frais de fonctionnement.